Fräulein Quellgeflüster : Qu'est-ce que tu aimes dans le cyclisme ?
Nico : Le sentiment de bonheur que j'éprouve. J'enfourche mon vélo, je pars et je suis partout super vite. Je rencontre d'autres cyclistes au feu rouge, avec lesquels de petites discussions s'engagent, je sens les saisons et j'aime cette sensation immédiate d'être au cœur de notre ville !

Fräulein Quellgeflüster : Qu'est-ce que tu fais à vélo ?
Nico : Tout simplement tout - et par presque tous les temps ! J'ai encore une petite voiture, mais je ne l'utilise que très rarement en ville, car je suis beaucoup plus rapide à vélo. J'ai grandi dans le nord, où faire du vélo était la chose la plus naturelle du monde. Même à l'époque où je vivais à Cologne, j'allais partout à vélo, comme mes grands-parents l'ont fait jusqu'à la fin de leur vie. Lorsque j'ai déménagé à Wiesbaden, mon vélo était resté dans la cave. Il y a 14 ans, j'ai acheté un vélo électrique. Les pistes cyclables étaient alors peu nombreuses, voire inexistantes. Lorsque Corona est arrivée, j'ai créé le podcast "Wiesbaden radelt", dans lequel je parle avec des personnes qui aiment se déplacer à vélo. Je me considère comme une ambassadrice qui conseille avec conviction à tous de faire du vélo dans cette ville ! Avec la visite, on "pédale" bien sûr aussi dans la ville. Tout le monde est ravi de la beauté de l'endroit et de ce que l'on peut découvrir en peu de temps. Message reçu !

Fräulein Quellgeflüster : Wiesbaden n'est pas vraiment favorable au vélo en raison de ses nombreuses collines ...
Nico : Pas de problème avec le vélo électrique ! Et on peut aussi rouler sans assistance. De plus, Wiesbaden est prédestinée à la pratique du vélo : 3,6 kilomètres du Nerobergbahn à la gare et cinq kilomètres de là aux rives du Rhin !

Fräulein Quellgeflüster : Où préfères-tu rouler ?
Nico : C'est tout simplement génial de rouler à travers les quartiers ! J'aime aussi la partie arrière du Kurpark avec ses villas et ses perruches. Et le tour vers le haut du Neroberg ou vers le bas du Rhin ... Sur la Biebricher Allee et les Ringen, il est également possible de pédaler en toute décontraction.

Fräulein Quellgeflüster : As-tu un tour préféré ?
Nico : De la place du marché, remonter la Taunusstraße jusqu'à la vallée de la Nero, puis redescendre de l'autre côté du parc, passer devant le Kurhaus, remonter la Parkstraße, descendre le Sonnenberg. Le long de la Wilhelmstraße, puis à travers le Rheingauviertel ou mon cher Westend. Il suffit de se laisser porter et de s'arrêter là où l'on voit quelque chose de beau !

Fräulein Quellgeflüster : Et dans les environs ?
Nico : Je préfère aller à Eltville. Je monte la Biebricher Allee, je vais au port de Schierstein, je traverse la réserve naturelle avec les cigognes et je m'arrête à Walluf au stand de dégustation de vin. Continuer vers Eltville. Le parcours est plat et entièrement aménagé en piste cyclable.