Un requiem allemand de Johannes Brahms, composé entre 1865 et 1868, est l'une des œuvres monumentales de la musique symphonique chorale du 19e siècle. Il se distingue à bien des égards des mises en musique traditionnelles de requiem. Au lieu des textes liturgiques de la messe catholique que l'on trouve dans la plupart des compositions de requiem, Brahms a choisi pour son œuvre une collection de passages bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testament qui mettent l'accent sur la consolation et l'espoir de rédemption. Le ton réconfortant de l'œuvre contraste avec celui de nombreux contemporains qui ont souvent thématisé l'horreur de la mort et la peur du Jugement dernier dans leurs compositions de requiem.

Le Requiem de Brahms se concentre en revanche sur l'espoir et la confiance en la grâce et la miséricorde de Dieu. Il s'agit d'une méditation sur la vie, la mort et la promesse de la rédemption.

Les rôles solistes sont tenus par la soprano Katrin Gietl et le baryton Thomas de Vries. L'orchestre Sinfonietta Mainz joue, la direction musicale est assurée par Jud Perry.